Le stress

Hans Selye, père du concept de stress en médecine (1907 -1982), définit le stress comme étant une « réaction non spécifique que donne le corps à toute demande qui lui est faite ».

Il le décrit aussi comme un orage neurovégétatif et hormonal.

Edmund Jacobson, médecin américain (1888-1983), a décrit l'émotion et l'a définie comme étant une « réaction non spécifique du système neurovégétatif et endocrinien à un événement vrai ou imaginé, interne ou externe ».

Le stress et l'émotion sont comparables sur le plan physiologique. C'est la même chose.

L'émotion revêt un caractère physique, corporel. Elle n'est pas à confondre avec le sentiment.

On parlait souvent auparavant de bon et de mauvais stress. A l'origine, Hans Selye différenciait le stress négatif porteur de tension (distress) du stress positif (eustress), vecteur de bien-être.

Le stress est souvent décrit comme négatif. Cependant, il anime la moitié du phénomène de vie. Sans stress, pas de vie. Le stress est un moteur.

Trop de stress nous fige mais trop peu ne nous mobilise plus. En fait, tout est un problème de gestion.

Mon approche est phénoménologique. J’observe ce qui se passe dans l’ici et maintenant, j’observe les phénomènes. Que se passe-t-il dans mon corps lorsque j’éprouve telle ou telle émotion ? Tristesse, angoisse, jalousie ou autre émotion, que se passe-t-il dans mon corps à ce moment-là ?

Je ne vais pas rechercher dans le passé les causes, bien que je ne les ignore pas non plus. Il n’est pas question de refouler quoi que ce soit.

Je ne cherche pas. Je me place plutôt dans une attitude de lâcher-prise. Je laisse venir. Peut-être que parfois des choses vont remonter du passé. Elles le feront alors de façon spontanée, elles reviendront d’elles-mêmes quand ce sera le moment. Mais je ne vais pas les rechercher.