• La douleur

    Quand elle devient maladive

    Une première approche

    J'aborde ici la question de la douleur en dehors du contexte des maladies graves, ceci évidemment sans sous estimer le caractère pénible de ce genre de douleur.

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    Peut-on être malade d’avoir mal et avoir mal sans être malade ?

    Oui, répond le Pr Marie-Élisabeth Faymonville, responsable de la douleur au CHU de Liège.

    A ce sujet, j'ai trouvé un article très intéressant paru dans le mensuel Plus Magasine de novembre 2019.

    La douleur est utile. Pour quoi ?

    La douleur est un système d'alarme qui nous protège. Elle nous avertit qu’il existe une menace pour notre intégrité physique.

     

    Des causes pas seulement biologiques

    Parfois cependant, comme l’explique le Pr Faymonville, certaines douleurs se prolongent dans le temps sans mécanisme biologique visible.
    Si la douleur aiguë se transforme en douleur chronique, c’est souvent qu’il existe à la base un contexte d’insatisfaction ou d’anxiété, lié à la vie professionnelle ou familiale. Les causes de la douleur ne sont donc pas seulement biologiques mais aussi psychosociales.

     

    Les effets du stress chronique

    Normalement, le cerveau est doté d’un système inhibiteur, qui envoie des modulateurs de la douleur. Dans certaines circonstances, notamment le stress chronique, ce système s’épuise et n’est plus fonctionnel.

     

    Le réseau de la douleur

    Dans le cerveau, la douleur se répartit en quatre régions différentes :

    - celle de la sensation (qui permet de définir une douleur : brûlure, picotements, chaud, froid, etc.) ;

    - celle de l’émotion ; la douleur engendre des émotions : colère, tristesse, etc. ;

    - celle du comportement : pleurer, se terrer, etc. ;

    - celle des pensées : diverses réflexions.

     

    Comment faire ?

    Selon l'article cité, si la région des sensations dysfonctionne, il est possible de s’adresser aux autres régions : émotion, comportement, pensée.

     

    Les médicaments n’ayant qu’une efficacité limitée, il convient de miser sur nos ressources intérieures : méditation, hypnose, sophrologie, activité physique,…